Vous utilisez un navigateur non pris en charge. Pour éviter tout fonctionnement indésirable, veuillez utiliser une version récente d'un navigateur majeur.
(http://browsehappy.com).
Internet Explorer est supporté à partir de la version 11.
En cours de chargement...
Accueil
L'allaitement maternel est unanimement reconnu comme le mode optimal d'alimentation de l'enfant : il est parfaitement adapté aux besoins évolutifs et spécifiques de la croissance et constitue la norme biologique pour le développement de l'espèce humaine.
L'allaitement maternel est bien plus qu'un mode nutritionnel :
Il favorise l'établissement d'un lien mère-enfant harmonieux et un développement cognitif optimal.
Il protège l'enfant vis-à-vis de diverses maladies (infections, allergies, obésité, diabète…) survenant durant l'enfance.
L'effet protecteur se manifeste aussi à l'âge adulte (prévention du syndrome métabolique) illustrant parfaitement le rôle de la nutrition précoce dans la programmation métabolique de l'individu (concept d'épigénétique nutritionnelle).
C'est le moyen le plus simple, le plus efficace et le moins coûteux pour assurer à l'enfant un développement global optimal.
De nombreuses mères (74%14) souhaitent allaiter leur enfant : malgré ce désir, les allaitements durent peu en France.En effet, si la durée médiane d'allaitement (c'est-à-dire l'âge auquel la moitié des enfants étaient encore allaités) est de 15 semaines,celle de l'allaitement exclusif n'est plus que de 3 semaines selon l'étude Epifane en 201314 . Les causes de ces échecs sont bien connus : défaut d'information prénatale, devant les difficultés du démarrage, manque de soutien, conseils erronés émanant de professionnels de santé dont la formation initiale est insuffisante voire inexistante.
Ce site a pour vocation de former les étudiants en médecine en leur procurant des informations de bases qu'ils pourront immédiatement intégrer à leur pratique.
14. Salanave B, de Launay C, Boudet-Berquier J, Castetbon K. Durée de l'allaitement maternel en France (Épifane 2012-2013). Bull Epidémiol Hebd. 2014;(27):450-7.http://www.invs.sante.fr/beh/2014/27/2014_27_2.html