Le contexte de l'allaitement maternel En France, les taux d'allaitement à la naissance sont en augmentation lente mais régulière passant de 36% en 1972 à 62,6 % en 2003 (consulter la documentation : Plan d'action : Allaitement maternel), puis à 70% en 2011 (Etude Elfe5) mais la durée de l'allaitement est très courte, la plupart du temps inférieure à la durée souhaitée par la mère (consulter la documentation : Etude sur l'allaitement maternelle en Rhône-Alpes). Selon l'étude Epifane 2012-1314, 74% des mères initient un allaitement maternal à la maternité, mais dès 3 semaines, la moitié d'entre elles ont soit arrêté, soit introduit le lait artificiel. La France est l'un des pays européens où le taux d'allaitement est le plus bas. Différents facteurs peuvent rendre compte de cet état de fait : routines professionnelles contraires à la physiologie de l'allaitement, manque de formation des professionnels à l'origine de discours contradictoires et de sevrages abusifs, manque dans l'environnement maternel de modèles d'enfants allaités avec perte du savoir-faire naturel.
La responsabilité des politiques est également engagée. On se félicite que des documents et des recommandations officielles aient été publiés, (l'allaitement maternel fait partie des axes de travail des différents Plans Nationaux Nutrition Santé) mais leur mise en œuvre reste timide, souvent en raison d'un manque de moyen (besoins en formation des personnels de santé).
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